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Small is not beautiful

Les investisseurs et la presse financières semblent n’avoir d’yeux que pour les méga-capitalisations telles qu’Apple, Google ou encore Tesla. Pourtant, près de 50% des travailleurs aux Etats-Unis travaillent dans des petites structures.




Résumé de l’article

  • La National Federation of Independent Business rédige des rapports mensuels sur le sentiment des petites entreprises américaine.

  • L’indice "Small Business Economic Trends” (abrégé en SBET) mesure les sentiments des gérants sur les points tels que le niveau des ventes attendues, les plans de recrutement, les conditions financières ou les dépenses en d’investissement.

  • Au point bas atteint en 2009 durant la Grande Crise Financière, l’indice SBET avait atteint 81 points tandis qu’il avait culminé à 108,8 points en 2018.

  • Après 3 mois consécutifs de hausse, l’indice enregistre une chute en août pour atteindre 91,3 points, soit sous la moyenne historique de 98 points et le 20ème mois consécutifs en dessous de cette moyenne.

  • Un regard dans le détail de l’indice révèle que les petites entreprises ne sont pas optimistes sur leur croissance des ventes et qu’elles sont préoccupées par les effets de l’inflation.

  • Avec les chiffres récents de l’inflation qui risquent de forcer la main à la Réserve fédérale américaine pour durcir leur politique encore plus, les petits patrons américains n’ont pas fini d’avoir le blues.



La NFIB

La National Federation of Independent Business (abrégée en NFIB) a conduit un sondage auprès de plus de 600 petites entreprises aux Etats-Unis afin de connaître leur sentiment sur les affaires au mois d’août.


Les données récoltées servent à calculer l’indice "Small Business Economic Trends" (abrégé en SBET). Les points sur lesquels les entreprises sont interrogées comprennent :

Bon moment pour s’étendre, impression générale sur l’économie, niveau des ventes attendues, niveau actuels des bénéfices, dépenses en investissement prévues, état des recrutements en cours, plan de recrutements futurs, l’état de l’inventaire, changement attendu sur le niveau d’inventaire et impression sur les conditions de crédits.


Plus le score SBET est haut, plus les directions des entreprises sont optimistes quant aux perspectives de leurs affaires. A titre d’exemple, l’indice a culminé à 108,8 points en 2018 lorsque l’administration Trump a lancé une série de mesures de dé-régularisations pour stimuler l’économie. Le point bas a été de 81 points, atteint en 2009 au cœur de la Grande Crise Financière.




Blues de la rentrée

Après 3 mois consécutifs de hausse, l’indice SBET a enregistré une baisse de 0,6 point pour s’établir à 91,3 points. Historiquement, la moyenne de l’indice a été de 98 points. Plus inquiétant, il s’agit du 20ème mois consécutif où l’indice est en-dessous de la moyenne. La dernière fois où l’indice se situait au-dessus était en décembre 2021.


Les points d’inquiétude souvent évoqués par les gérants ont été la faible perspective sur les croissances des ventes et la dégradation sur le climat des affaires. Ce qui pousse les entreprises à essayer de réaliser le plus chiffres d’affaires à court-terme, mais survient alors le problème de recrutement du personnel car ce dernier est en pénurie.


L’un des composants de l’indice à propos des attentes sur l’amélioration du climat des affaires sur les 6 prochains mois a chuté de 7 points en août pour atteindre -37%.


En août, seulement 14% des gérants espèrent une hausse de leurs chiffres d’affaires, soit une baisse de 2% par rapport en juillet et le point bas de 3 ans. Pour l’inflation, 23% des entreprises la citent comme leur plus gros souci du moment, en hausse de 2% par rapport au mois précédent.


Conséquence logique de la hausse des taux d’intérêts, seuls 24% des entreprises pensent réaliser des dépenses d’investissement pour les 6 prochains mois. Ce sentiment est alimenté par une perspective négative sur le futur de l’économie et le resserrement continu des conditions de crédit.


Sur les recrutements, 40% des entreprises sondées rapportent qu’elles ont eu des difficultés à remplir les positions vacantes.



Conclusion

Le tableau n’est pas rose pour les petits patrons américains. Autres points mentionnés dans le rapport de la NFIB concernent l’intention d’augmenter les prix de vente (27%, en hausse de 2%) et les salaires (26%). Voilà qui ne va pas arranger le travail de la Réserve fédérale dans sa lutte contre l’inflation qui par contrecoup, risque de faire encore plus mal aux petits entrepreneurs.


Dans ces conditions, ce n'est pas étonnant de voir la sous-performance de l'indice Russell 2000 des petites capitalisations américaines par rapport au Nasdaq 100 et S&P 500.




Cet article ne constitue pas une recommandation à un investissement quelconque.



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